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20 mars 2024
Discours du chef des pompiers de Mbera lors de la session de la Commission de consolidation de la paix consacrée à la Mauritanie
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20 mars 2024
Mourchidates : Les femmes leaders religieuses qui luttent contre l'extrémisme violent en Mauritanie
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Communiqué de presse
20 décembre 2023
Nouveau accord pour soutenir la résilience aux chocs climatiques de la Mauritanie
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Les objectifs de développement durable en Mauritanie
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU en Mauritanie:
Communiqué de presse
19 décembre 2023
Nouveau accord pour soutenir la résilience aux chocs climatiques de la Mauritanie
Notre équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordinatrice résidente Lila Pieters Yahia, informe que le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé hier un accord pour un programme de 258.21 millions de dollars US dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), afin de soutenir les autorités dans leurs politiques d’adaptation, d'atténuation, et de transition en matière de changement climatique. Le programme FRD des autorités a bénéficié d’une coopération étroite entre le Fonds monétaire international (FMI), l'ONU Mauritanie et le Gouvernement mauritanien, avec l'appui du bureau du la Coordinatrice résidente. Le programme soutiendra les efforts de la Mauritanie pour renforcer sa résilience aux chocs climatiques, améliorer sa capacité à protéger les personnes vulnérables, y compris les femmes, des chocs climatiques et accélérer la transition vers des sources d'énergie plus propres. La résilience climatique, le renforcement de la protection sociale nationale et des systèmes de gestion de l'eau sont également au premier plan des réformes de la FRD. Le programme s'étendra sur 31 mois, à partir de l'année prochaine. La Coordinatrice résidente, Lilia Pieters Yahia, a déclaré qu'il s'agissait d'une étape essentielle montrant que de tels partenariats peuvent faire progresser l'engagement national à accélérer la mise en œuvre des objectifs de développement durable et l'adaptation, l'atténuation et la transition climatique.
Vous pouvez lire l'intégralité du communiqué de presse du FMI [en anglais].
Islamic Republic of Mauritania and the IMF
The Resilience and Sustainability Facility (RSF) (imf.org)
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Publication
20 septembre 2023
Allocution prononcée devant l’Assemblée générale New York, le 19 septembre 2023
Monsieur le Président de l’Assemblée générale, Excellences, Mesdames et Messieurs,
Il y a tout juste neuf jours, nous avons découvert une vision d’enfer, un paysage terrible, conséquence d’une compilation de nombre des problèmes auxquels le monde est confronté.
Des milliers de personnes ont perdu la vie à Derna, en Libye, dans des inondations sans précédent aux proportions épiques.
Elles ont été victimes de plusieurs fléaux.
Victimes d’années de conflit.
Victimes du chaos climatique.
Victimes des leaders, qui, là et ailleurs, n’ont pas su trouver la voie de la paix.
Les habitantes et les habitants de Derna ont vécu et sont morts à l’épicentre de cette indifférence : en 24 heures, le ciel a déversé l’équivalent de 100 fois le volume d’un mois de précipitations... les barrages ont lâché après des années de guerre et de négligence... et tout ce que la population connaissait a été rayé de la carte.
En ce moment même, les corps des victimes s’échouent sur les plages de la Méditerranée, tandis que des milliardaires prennent le soleil sur leurs super-yachts.
Derna est un triste instantané de l’état de notre monde, emporté par le torrent des inégalités et des injustices, et paralysé devant les défis à relever.
Excellences,
Notre monde est sens dessus dessous.
Les tensions géopolitiques s’aggravent.
Les défis de portée mondiale se multiplient.
Et nous semblons incapables d’unir nos forces pour y faire face.
Nous sommes aux prises avec une multitude de menaces existentielles – de la crise climatique aux technologies de rupture – alors même que nous traversons une période de transition chaotique.
Pendant la majeure partie de la guerre froide, les relations internationales ont été largement perçues à travers le prisme des deux superpuissances.
Puis vint une brève période d’unipolarité.
Nous nous dirigeons maintenant rapidement vers un monde multipolaire.
C’est une évolution positive à bien des égards, porteuse de nouvelles perspectives de justice et d’équilibre dans les relations internationales.
Mais la multipolarité ne peut à elle seule être gage de paix.
Au début du XXe siècle, l’Europe était composée de nombreuses puissances. Elle était véritablement multipolaire. Mais elle ne disposait pas d’institutions multilatérales solides. Et quel a été le résultat ? La Première Guerre mondiale.
Un monde multipolaire a besoin d’institutions multilatérales fortes et efficaces.
Pourtant, la gouvernance mondiale est figée dans le temps.
Il suffit de regarder le Conseil de sécurité de l’ONU et le système de Bretton Woods.
Ils reflètent les réalités politiques et économiques de 1945, lorsque de nombreux pays présents dans cette salle étaient encore sous domination coloniale.
Le monde a changé.
Nos institutions, non.
Nous ne pouvons pas traiter efficacement les problèmes tels qu’ils sont si les institutions ne reflètent pas le monde tel qu’il est.
Au lieu de nous aider à régler les problèmes, nos institutions risquent d’en être une des sources.
Et de fait, les clivages ne cessent de s’accentuer.
Les clivages entre puissances économiques et militaires.
Les clivages entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest.
Nous nous rapprochons dangereusement d’une Grande Fracture dans les systèmes économiques et financiers et les relations commerciales, qui met en péril l’existence d’un Internet ouvert et unique, et s’accompagne de stratégies divergentes concernant les technologies et l’intelligence artificielle, le risque étant que les cadres de sécurité soient en conflit.
Il est grand temps de renouveler les institutions multilatérales sur la base des réalités économiques et politiques du XXIe siècle – et de les ancrer dans l’équité, la solidarité et l’universalité – conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et du droit international.
Cela demande de réformer le Conseil de sécurité pour l’adapter au monde d’aujourd’hui.
Cela demande de repenser l’architecture financière internationale pour qu’elle devienne véritablement universelle et soit un filet de sécurité mondial pour les pays en développement en difficulté.
Je ne me fais pas d’illusions. Les réformes sont affaire de pouvoir.
Je sais qu’il existe de nombreux intérêts concurrents et priorités contradictoires.
Mais l’alternative n’est pas entre la réforme et le statu quo.
L’alternative est entre la réforme et une fragmentation encore plus grande.
C’est la réforme ou la rupture.
Dans le même temps, les fossés se creusent aussi à l’intérieur des pays.
La démocratie est menacée. L’autoritarisme est en marche. Les inégalités s’aggravent. Et les discours de haine se propagent.
Face à tous ces défis et à bien d’autres encore, le mot « compromis » semble être devenu tabou.
Ce dont notre monde a besoin, c’est d’une vision politique, pas de manœuvres ni d’une impasse.
Comme je l’ai dit au G20, il est temps de parvenir à un compromis mondial.
La politique, c’est le compromis.
La diplomatie, c’est le compromis.
Un leadership efficace, c’est le compromis.
Les dirigeants du monde ont le devoir de parvenir à un compromis pour construire un avenir commun de paix et de prospérité, dans l’intérêt commun.
Excellences,
Au cours de l’année écoulée, nous avons montré que l’action multilatérale était riche de promesses.
J’en veux pour preuve les nouveaux accords importants sur la sauvegarde de la biodiversité... sur la protection de la haute mer... sur les pertes et les dommages climatiques... sur le droit à un environnement propre, sain et durable.
Nous avons tous les outils et toutes les ressources dont nous avons besoin pour relever ces défis communs.
Ce qui nous manque, c’est de la détermination.
Agir avec détermination fait partie de l’ADN de notre Organisation des Nations Unies, comme le montrent les premiers mots de la Charte, en forme d’exhortation :
« Nous, peuples des Nations Unies [...] résolus » :
Résolus à en finir avec le fléau de la guerre.
Résolus à proclamer à nouveau leur foi dans les droits humains.
Résolus à faire respecter la justice et le droit international.
Et résolus à favoriser le progrès social et à permettre à tout le monde de vivre une vie meilleure, en restant fidèles à la charte des Nations unies.
Face aux défis d’aujourd’hui, il est de notre devoir d’agir avec détermination.
Excellences,
Cela commence par la détermination de faire respecter la promesse de paix énoncée dans la Charte.
Pourtant, loin d’être débarrassés du fléau de la guerre, nous assistons à une recrudescence des conflits, des coups d’État et du chaos.
Si chaque pays s’acquittait des obligations que lui fait la Charte, le droit à la paix serait garanti.
Lorsque les pays ne respectent pas leurs engagements, ils créent un monde d’insécurité pour toutes et tous.
Preuve numéro 1 : l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La guerre, en violation de la Charte des Nations Unies et du droit international, a déclenché une série d’atrocités : des vies détruites, des droits humains bafoués, des familles déchirées, des enfants traumatisés, des espoirs et des rêves brisés.
Au-delà de l’Ukraine, la guerre a de graves répercussions pour tout le monde.
Les menaces nucléaires nous mettent toutes et tous en danger.
Le mépris des accords et des traités mondiaux nous fragilise collectivement.
Et l’empoisonnement de la diplomatie mondiale empêche l’accomplissement de progrès dans tous les domaines.
Nous devons continuer d’œuvrer inlassablement à la recherche de la paix, une paix juste et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Et même si les combats font rage, nous devons explorer toutes les voies possibles pour alléger les souffrances des populations civiles, en Ukraine et au-delà.
L’Initiative de la mer Noire était l’une de ces voies.
Le monde a cruellement besoin de denrées alimentaires ukrainiennes et de denrées alimentaires et d’engrais russes pour stabiliser les marchés et garantir la sécurité alimentaire.
Je n'abandonnerai pas mes efforts pour y parvenir.
Excellences,
Partout dans le monde, les anciennes tensions s’enveniment et de nouveaux risques voient le jour.
Le désarmement nucléaire est au point mort alors que les pays développent de nouvelles armes et profèrent de nouvelles menaces.
Au Sahel, une série de coups d’État déstabilise encore davantage la région, tandis que le terrorisme gagne du terrain.
Le Soudan s’enfonce dans une guerre civile totale, des millions de personnes ont fui et le pays est au bord de l’implosion.
Dans l’est de la République démocratique du Congo, des millions de personnes sont déplacées et les violences de genre sont monnaie courante.
Haïti, un pays qui a subi des siècles d’exploitation coloniale, est aujourd’hui débordé par la violence en bande organisée – et attend toujours l’aide de la communauté internationale.
En Afghanistan, 70 % de la population a besoin d’une aide humanitaire, un pourcentage qui donne le vertige, et les droits des femmes et des filles sont systématiquement bafoués.
Au Myanmar, les violences brutales, l’aggravation de la pauvreté et la répression réduisent à néant les espoirs de retour à la démocratie.
Au Moyen-Orient, l’escalade de la violence et l’effusion de sang dans le Territoire palestinien occupé font payer un lourd tribut à la population civile.
Les actions unilatérales se multiplient et éloignent la possibilité d’une solution des deux États, pourtant la seule voie possible vers une paix et une sécurité durables pour les Palestiniens et les Israéliens.
Quant à la Syrie, le pays est toujours un champ de ruines et la paix demeure lointaine.
Pendant ce temps, les conflits – catastrophes créées par l’homme – sont aggravées par les catastrophes naturelles.
Face à toutes ces crises, le système humanitaire mondial est au bord de l’effondrement.
Les besoins augmentent.
Et les financements se tarissent.
Nos opérations humanitaires sont obligées de se résoudre à des coupes massives.
Mais si nous ne donnons pas à manger à celles et ceux qui ont faim, c’est le conflit que nous alimentons.
Je demande instamment à tous les pays de se mobiliser et de financer intégralement notre Appel humanitaire mondial.
Excellences,
L’architecture de paix et de sécurité est soumise à des pressions sans précédent.
C’est la raison pour laquelle, à l’occasion des préparatifs du Sommet de l’avenir, nous proposons aux États Membres des idées dans le cadre d’un Nouvel Agenda pour la paix, fondé sur la Charte et le droit international.
Ce Nouvel Agenda offre une vision unifiée pour faire face aux menaces qui existent déjà et à celles qui se profilent dans ce monde en transition.
Ce qu’il faut, c’est appeler les États à renouveler leur engagement en faveur d’un monde exempt d’armes nucléaires et à mettre fin à l’érosion du régime de désarmement nucléaire et de maîtrise des armements ;
Renforcer la prévention à l’échelle mondiale en misant le plus possible sur les capacités et le pouvoir de rassemblement de l’ONU et sur nos bons offices pour combler les fossés géopolitiques ;
Renforcer la prévention à l’échelle nationale en faisant le lien entre les actions menées en faveur de la paix et les progrès réalisés sur la voie des objectifs de développement durable ;
Placer le leadership et la participation des femmes au cœur des processus décisionnels et s’engager à éradiquer toutes les formes de violences faites aux femmes ;
Susciter une vaste réflexion sur le maintien de la paix, pour qu’il soit plus souple et plus adaptable et qu’il prévoie, dès le départ, des stratégies de transition et de sortie tournées vers l’avenir ;
Et soutenir les initiatives prises par des organisations régionales – notamment l’Union africaine – pour faire respecter la paix, grâce à des mandats clairs du Conseil de sécurité et à un financement prévisible.
La détermination en faveur de la paix nécessite également de nouveaux cadres de gouvernance pour faire face aux menaces émergentes – qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle ou d’armes létales autonomes, qui fonctionnent sans contrôle humain.
Excellences,
La paix est inextricablement liée au développement durable.
Dans le monde entier, c’est le même paradigme que l’on observe : plus un pays se rapproche d’un conflit, plus il s’éloigne des objectifs de développement durable.
En vertu de la Charte, nous devons nous montrer résolus à favoriser le progrès social. Au XXIe siècle, cela veut dire œuvrer à la réalisation des objectifs de développement durable.
Pourtant, les inégalités sont la caractéristique de notre époque.
Pensons à ces villes, où des gratte-ciels ont une vue surplombante sur des taudis ;
à ces pays en proie à un dilemme : servir leur peuple ou le sacrifier au service de la dette.
Aujourd’hui, l’Afrique dépense davantage de ressources au remboursement des intérêts de sa dette qu’à la santé.
Le Sommet sur les Objectifs de développement durable qui s’est tenu hier était consacré à l’adoption d’un plan de sauvetage mondial, pour que le soutien apporté ne se chiffre plus en milliards, mais en milliers de milliards.
Excellences,
L’architecture financière internationale reste dysfonctionnelle, dépassée et injuste.
Les réformes profondes qui sont nécessaires ne pourront pas être menées à bien du jour au lendemain.
Mais nous pouvons dès à présent prendre des mesures énergiques pour aider les pays à surmonter des crises comme la pandémie de COVID-19 et ses conséquences dramatiques.
En faisant progresser d’urgence le Plan de relance des Objectifs de développement durable de 500 milliards de dollars par an et en allégeant le fardeau financier qui pèse sur les pays en développement et les économies émergentes.
En augmentant le financement du développement et de l’action climatique, en relevant la base de capital et en changeant le modèle d’activité des banques multilatérales de développement.
En garantissant des mécanismes efficaces d’allègement de la dette et en canalisant l’aide financière d’urgence vers celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Excellences,
Nous devons agir avec détermination pour nous attaquer à la menace qui compromet le plus directement notre avenir : la surchauffe de la planète.
Les changements climatiques ne sont pas que des changements météorologiques.
Les changements climatiques bouleversent ce qu’est la vie même sur notre planète.
Ils altèrent chaque aspect de notre travail.
Ils tuent des êtres humains et dévaste des communautés.
Partout dans le monde, les thermomètres s’affolent, l’élévation du niveau des mers s’accélère, les glaciers reculent, des maladies mortelles se propagent, des espèces disparaissent et les villes sont menacées.
Et ce n’est que le début.
Les jours, les mois et l’été que nous venons de vivre ont été les plus chauds jamais enregistrés.
Et à chaque nouveau record de température, ce sont des économies détruites, des vies détruites et des nations entières qui se rapprochent du point de rupture.
Aucun continent, aucune région et aucun pays du monde n’est épargné par l’urgence climatique, mais je ne suis pas certain que les leaders se rendent bien toutes et tous compte de l’urgence de la situation.
Les mesures prises ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu.
Il est encore temps de contenir la hausse des températures dans la limite des 1,5 degré fixée dans l’Accord de Paris.
Mais pour cela, il faut prendre dès maintenant des mesures radicales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et garantir la justice climatique pour celles et ceux qui ont le moins contribué à la crise, mais qui paient le prix fort.
Les preuves sont là.
Les pays du G20 sont responsables de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est à eux de montrer l’exemple.
Ils doivent s’affranchir de leur dépendance aux combustibles fossiles, mettre fin à tout nouveau projet d’exploitation du charbon et tenir compte des conclusions de l’Agence internationale de l’énergie, à savoir que toute nouvelle licence d’exploitation du pétrole et du gaz n’est pas compatible avec l’objectif consistant à limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré.
Pour avoir une chance d’endiguer l’augmentation de la température mondiale, nous devons renoncer progressivement au charbon, au pétrole et au gaz selon un processus juste et équitable, et stimuler massivement les énergies renouvelables.
C’est la seule voie envisageable pour que tout le monde puisse avoir accès aux énergies renouvelables à un coût abordable.
Malheureusement, beaucoup d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
L’ère des combustibles fossiles est révolue.
Si les entreprises de combustibles fossiles veulent faire partie de la solution, elles doivent être en première ligne de la transition vers les énergies renouvelables.
Il faut en finir avec les productions polluantes, les fausses solutions, le financement du déni climatique.
J’ai proposé un Pacte de solidarité climatique afin que tous les grands émetteurs redoublent d’efforts pour réduire leurs émissions et que les pays les plus riches accompagnent les économies émergentes en mettant à leur disposition les financements et technologies dont elles ont besoin sur la voie de la décarbonation.
Par exemple, l’Afrique abrite 60 % de la capacité solaire mondiale, mais elle ne reçoit que 2 % des investissements dans les énergies renouvelables.
J’ai proposé un Programme d’accélération, pour décupler ces efforts.
Les pays développés doivent atteindre l’objectif de zéro émission nette dès 2040, et les économies émergentes dès 2050, conformément aux responsabilités communes mais différenciées.
Certaines mesures doivent être prises immédiatement :
Il faut en finir avec le charbon – d’ici à 2030 pour les pays de l’OCDE et à 2040 pour le reste du monde.
En finir avec le subventionnement des combustibles fossiles.
Et donner un prix au carbone.
Les pays développés doivent aussi consacrer 100 milliards de dollars à l’action climatique dans les pays en développement, comme ils l’ont promis.
Ils doivent doubler le montant des financements pour l’adaptation d’ici à 2025, comme ils l’ont encore promis.
Et ils doivent reconstituer les ressources du Fonds vert pour le climat, comme ils l’ont promis là encore.
Tous les pays doivent s’efforcer de rendre opérationnel cette année le fonds pour les pertes et dommages,
Et garantir la couverture universelle des systèmes d’alerte rapide d’ici à 2027.
Demain, j’accueillerai des acteurs susceptibles de faire bouger les lignes au Sommet sur l’ambition climatique.
La COP28 arrive à grands pas.
Le chaos climatique fait exploser de nouveaux records. Nous ne pouvons pas nous permettre la même rengaine que d’habitude et désigner des boucs émissaires ou attendre que d’autres agissent en premier.
Et vous toutes et tous qui vous dépensez sans compter, qui manifestez dans la rue et qui défendez une réelle action climatique, je veux que vous sachiez que vous êtes du bon côté de l’Histoire. Je suis avec vous. Je n’abandonnerai pas cette lutte qui est celle de nos vies.
Excellences,
Nous devons également être déterminés à honorer l'engagement de la Charte en faveur des droits humains fondamentaux.
Seules quatre femmes ont signé notre document fondateur. Un coup d'œil dans cette salle permet de voir que les choses n'ont pas suffisamment changé.
« Nous, les peuples » ne signifie pas « Nous, les hommes ».
Les femmes attendent toujours l'égalité des chances et des salaires ; l'égalité devant la loi ; la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions.
À travers le monde, les droits des femmes – y compris les droits sexuels et reproductifs – sont réduits voire supprimés ; leurs libertés, restreintes.
Dans certains pays, les femmes et les filles sont punies parce qu'elles portent trop de vêtements ; dans d'autres, parce qu'elles n'en portent pas assez.
Grâce aux générations de militantes des droits de femmes, les temps changent.
Des terrains de sport aux écoles en passant par les places publiques, les filles et les femmes défient le patriarcat – et triomphent.
Je suis à leurs côtés.
J'ai pris mes fonctions en m'engageant à garantir la parité hommes-femmes au sein des Nations unies.
Nous y sommes parvenus aux échelons supérieurs et sommes en bonne voie pour le faire à travers l'ensemble du système des Nations unies.
Car l'égalité des genres n'est pas un problème. L'égalité des genres est la solution.
L’égalité, ce n’est pas une faveur faite aux femmes, mais une condition fondamentale pour assurer un meilleur avenir pour tous.
Excellences,
Nous devons être déterminés à répondre à l'Appel à l'action pour placer les droits humains au cœur de notre travail.
Soixante-quinze ans après la Déclaration universelle des droits de l'homme, d'énormes progrès ont été accomplis sur certains sujets – qu'il s'agisse de mettre fin à la colonisation et à la ségrégation ou de garantir le droit de vote des femmes.
Mais nous n'avons pas atteint les droits fondamentaux pour tous, quand 1,2 milliards de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté et que la faim atteint des niveaux inégalés depuis 2005.
Quand la discrimination fondée sur la couleur de peau et l'origine ethnique est parfaitement légale dans bien des pays.
Quand des personnes doivent risquer la mort pour chercher une vie meilleure.
Quand les réfugiés, les migrants et les minorités sont régulièrement traqués et diabolisés.
Quand déclarer son identité de genre ou simplement qui l'on aime peut conduire à l'emprisonnement, voire à l’exécution.
Quand le fait même de s'exprimer peut avoir des conséquences dangereuses.
Les droits humains – politiques, civils, économiques, sociaux et culturels – sont la clé de voute pour résoudre de nombreux problèmes mondiaux interdépendants.
Il faut que des lois visant à protéger les personnes vulnérables soient adoptées et appliquées ; il faut cesser de cibler les minorités et il faut placer les droits et la dignité humaine au cœur des politiques sociales, économiques et migratoires.
Il faut que tous les gouvernements respectent engagements qu’ils ont pris dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Excellences,
Nous devons également faire face aux menaces imminentes que les nouvelles technologies font peser sur les droits humains.
L’intelligence artificielle générative, quoique riche de promesses, risque de nous faire franchir le Rubicon et de nous exposer à des dangers face auxquels nous serions démunis.
Lorsque j'ai évoqué l'intelligence artificielle dans mon discours à l'Assemblée générale en 2017, seuls deux autres dirigeants ont mentionné le terme.
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, suscitant à la fois la fascination et la crainte.
Même certains des concepteurs de l’intelligence artificielle générative réclament une plus grande réglementation.
Or, nombre des dangers liés aux technologies numériques ne sont pas imminents.
Ils sont déjà là.
La fracture numérique aggrave les inégalités.
Les discours de haine, la désinformation et les théories du complot sur les réseaux sociaux sont propagés et amplifiés par l’intelligence artificielle, sapant ainsi la démocratie et attisant la violence et les conflits dans le monde réel.
La surveillance en ligne et la collecte de données donnent lieu à des violations massives des droits humains.
Les entreprises de technologie et les gouvernements sont loin d’avoir trouvé des solutions.
Nous devons agir vite et réparer les dégâts.
Les nouvelles technologies exigent des formes de gouvernance nouvelles et innovantes, auxquelles doivent contribuer les créateurs de ces technologies et les parties prenantes chargées de la surveillance des violations.
Nous avons besoin de toute urgence d’un pacte numérique mondial qui engagerait les gouvernements, les organisations régionales, le secteur privé et la société civile à atténuer les risques liés aux technologies numériques et à déterminer les moyens de mettre les atouts de ces outils au service de l’humanité.
Il a aussi été demandé que l’on envisage la possibilité de créer une nouvelle entité mondiale sur l’intelligence artificielle, qui pourrait constituer une source d’information et d’expertise pour les États Membres.
Il existe de nombreux modèles différents, inspirés notamment de l’Agence internationale de l’énergie atomique, de l’Organisation de l’aviation civile internationale ou du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
L’ONU est prête à accueillir les discussions mondiales et inclusives qui s’imposent, en fonction de ce que décideront les États Membres.
Pour faire avancer la recherche de solutions concrètes en matière de gouvernance, je mettrai sur pied ce mois-ci un organe consultatif de haut niveau sur l’intelligence artificielle, qui sera chargé de formuler des recommandations d’ici à la fin de l’année.
Le Sommet de l’avenir qui aura lieu l’an prochain est une occasion unique de progresser dans la lutte contre ces nouvelles menaces, conformément à la vision énoncée dans la Charte des Nations Unies.
Les États Membres décideront de la suite à donner au Nouvel Agenda pour la paix, au pacte numérique mondial, aux réformes de l’architecture financière internationale et à de nombreuses autres propositions visant à relever les défis et à ancrer davantage la gouvernance mondiale dans la justice et l’équité.
Excellences,
L’ONU a été créée précisément pour des moments comme aujourd’hui, où les dangers sont à leur paroxysme et le niveau de consensus au plus bas.
Nous pouvons et devons utiliser les outils à notre disposition en faisant preuve de souplesse et de créativité.
Le mois dernier, notre détermination a porté ses fruits au large des côtes du Yémen.
Le FSO Safer, un superpétrolier en décomposition chargé d’un million de barils de pétrole, était une véritable bombe à retardement et faisait craindre une catastrophe écologique imminente en mer Rouge.
Mais personne n’a proposé de solution.
L’ONU a alors pris les devants et rassemblé la communauté internationale.
Nous avons mobilisé des ressources, réuni des experts, facilité des négociations difficiles et instauré un climat de confiance.
Il nous reste encore beaucoup à faire, et davantage de ressources sont nécessaires.
Mais le mois dernier, la cargaison de pétrole du Safer a été transbordée avec succès.
Cet effort mené par l’ONU a sauvé la mer Rouge.
Lorsque personne d’autre n’en avait la capacité ou la volonté, la détermination des Nations Unies a permis d’accomplir cette tâche.
Malgré la longue liste des problèmes mondiaux, ce même esprit de détermination peut guider notre action future.
Montrons-nous résolus à surmonter les divisions et à bâtir la paix.
Résolus à défendre la dignité et la valeur de chaque personne.
Résolus à atteindre les Objectifs de développement durable et à ne vraiment laisser personne de côté.
Résolus à réformer le multilatéralisme au XXIe siècle et à unir nos forces afin d’agir pour le bien commun.
Je vous remercie.
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Histoire
05 avril 2023
Dialogue Stratégique de Haut Niveau entre le SNU et le Gouvernement Mauritanien autour Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD 2024-2027)
Un dialogue stratégique pour l’atteinte des ODD s’est tenu à Nouakchott le 31 mars dernier entre la Mauritanie et le système des Nations Unies (SNU). Il s’agit de la première rencontre de ce genre en Mauritanie, réunissant l’ensemble de l’Equipe pays du SNU et plusieurs ministres, sous la présidence du Premier ministre Monsieur Mohamed Bilal Messoud.
La rencontre visait à consolider la collaboration entre les deux parties et produire un meilleur alignement entre les domaines d’intervention prioritaires et les approches contenus dans le Cadre de Coopération pour le Développement Durable (CCDD 2024-2027) en cours d’élaboration et le second plan d’action quinquennal de la Stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP 2016-2030).
Le dialogue a porté entre autres sur l’établissement d’un mécanisme conjoint de gouvernance qui permettra une meilleure appropriation par la partie nationale et une redevabilité renforcée du SNU vis-à-vis de la Mauritanie dans la mise en œuvre du Cadre.
Au sortir de la réunion, le ministre des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs son Excellence Kane Ousmane Mamadou, a remercié le système des Nations Unies en Mauritanie pour sa contribution aux efforts de développement du pays, et a exhorté l’ensemble des acteurs de ce Cadre de partenariat à une meilleure coordination pour une efficacité accrue.
Pour sa part Mme Lila Pieters Yahia, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Mauritanie, a indiqué que la réunion avait été franche et très fructueuse, et a salué en ce sens l’approbation de la part du gouvernement mauritanien des propositions faites. Elle a en outre ajouté que ce nouveau cadre de partenariat entre les deux parties s’articulera autour du renforcement du capital humain et de la gouvernance afin de soutenir une transformation économique inclusive et durable, et permettre à la Mauritanie d’atteindre les objectifs cibles de la stratégie de croissance accélérée et de la prospérité partagée.
Faisant échos aux propos du ministre des Affaires économiques et de la promotion des secteurs productifs, Mme Pieters Yahia considère la coordination à tous les niveaux comme un élément fondamental pour l’atteinte des objectifs fixés dans ce cadre, qui fait un focus particulier sur l’inclusion des femmes et des jeunes.
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Communiqué de presse
05 avril 2023
EN MAURITANIE, LA RÉPRESENTANTE SPÉCIALE ADJOINTE BIHA RÉAFFIRME LE SOUTIEN DES NATIONS UNIES AUX EFFORTS DE LA MAURITANIE POUR CONSOLIDER LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT
La représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et chef intérimaire du Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Giovanie BIHA, a conclu aujourd'hui une visite de travail de trois jours en République islamique de Mauritanie. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'engagement de l'UNOWAS à renforcer le partenariat avec la Mauritanie et les pays de la sous-région.
Au cours de sa visite, la représentante spéciale adjointe a été reçue en audience par Son Excellence M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie. Elle a également rencontré M. Salem Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’étranger ; M. Hanena Ould Sidi, ministre de la Défense nationale ; Mme Saviya Mint N'Tehah, ministre de l'Action sociale, de l'Enfance et de la Famille ; M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation ; et M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs. Mme Biha a également rencontré M. Dah Ould Abdel Jelil, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ainsi que des organisations de la société civile, et l'initiative des femmes mourchidates.
Le partenariat entre la Mauritanie et les Nations unies, la situation régionale et nationale, notamment les prochaines élections législatives, locales et municipales, et le soutien au G5 Sahel pour faire progresser la paix et le développement dans le Sahel, ont été parmi les sujets discutés lors des différentes rencontres. Auprès de tous ses interlocuteurs, Mme Biha a salué le rôle de premier plan de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, et a réitéré le soutien de l'ONU à la présidence mauritanienne du G5 Sahel.
La représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et chef intérimaire de l'UNOWAS a réaffirmé l'engagement des Nations unies à soutenir les efforts inlassables de la Mauritanie pour renforcer la paix et le développement.
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Histoire
30 mars 2023
L'ONU célèbre la première Journée internationale contre l'islamophobie
Cette observation fait suite à l'adoption à l'unanimité d'une résolution de l'Assemblée qui l'année dernière a proclamé le 15 mars la Journée internationale de lutte contre l'islamophobie, appelant à un dialogue mondial pour promouvoir la tolérance, la paix et le respect des droits de l'homme et de la diversité religieuse.
Comme l'a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, les près de deux milliards de musulmans dans le monde - qui viennent de tous les coins de la planète – « reflètent l'humanité dans toute sa magnifique diversité ». Pourtant, ils sont souvent confrontés au sectarisme et aux préjugés simplement à cause de leur foi.
En outre, les femmes musulmanes peuvent également subir une « triple discrimination » en raison de leur sexe, de leur origine ethnique et de leur religion.
« Épidémie » d’islamophobie
L'événement de haut niveau a été co-organisé par le Pakistan, dont le ministre des Affaires étrangères, Bilawal Bhutto Zardari, a souligné que l'islam est une religion de paix, de tolérance et de pluralisme.
Selon lui, bien que l'islamophobie ne soit pas nouvelle, elle est « une triste réalité de notre temps » qui ne fait qu'augmenter et se propager.
« Depuis la tragédie du 11 septembre, l'animosité et la suspicion institutionnelle à l'égard des musulmans et de l'islam à travers le monde n'ont fait que prendre des proportions épidémiques. Un récit a été élaboré et diffusé qui associe les communautés musulmanes et leur religion à la violence et au danger », a déclaré M. Zardari, qui est également Président du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Depuis la tragédie du 11 septembre, l'animosité et la suspicion institutionnelle à l'égard des musulmans et de l'islam à travers le monde n'ont fait que prendre des proportions épidémiques.
« Ce récit islamophobe ne se limite pas à la propagande extrémiste et marginale, mais a malheureusement été accepté par des sections des médias grand public, des universités, des décideurs politiques et de l'appareil d'État », a-t-il regretté.
Nous avons chacun un rôle
Pour sa part, le Président de l'Assemblée générale de l’ONU, Csaba Kőrösi, a noté que l'islamophobie est enracinée dans la xénophobie, ou la peur des étrangers et de ce qui est méconnu, et se traduit par des pratiques discriminatoires, telles les interdictions de voyager, les discours de haine, les brimades et le ciblage de l’Autre.
Il a exhorté les pays à respecter la liberté de religion ou de conviction, qui est garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
« Nous avons tous la responsabilité de défier l'islamophobie ou tout phénomène similaire, de dénoncer l'injustice et de condamner la discrimination fondée sur la religion ou la conviction - ou leur absence », a-t-il ajouté.
M. Kőrösi a déclaré que l'éducation est essentielle pour comprendre pourquoi ces phobies existent, et qu'elle peut être « transformatrice » en changeant la façon dont les gens se comprennent.
La haine à la hausse
La haine croissante à laquelle les musulmans sont confrontés n'est pas un développement isolé, a à son tour estimé le Secrétaire général de l'ONU.
« C'est une partie inexorable de la résurgence de l'ethno-nationalisme, des idéologies suprématistes blanches néo-nazies et de la violence ciblant les populations vulnérables, notamment les musulmans, les juifs, certaines communautés chrétiennes minoritaires et d'autres », a affirmé António Guterres.
« La discrimination nous diminue tous et il nous incombe à tous de nous y opposer. Nous ne devons jamais être les spectateurs du sectarisme », a continué M.Guterres.
« Nous devons renforcer nos défenses », a ajouté M. Guterres citant en exemple les mesures onusiennes telles que le plan d'action pour la sauvegarde des sites religieux. Le chef de l’ONU a également appelé à intensifier les investissements politiques, culturels et économiques dans la cohésion sociale.
Freiner le sectarisme en ligne
« Et nous devons affronter le sectarisme partout et chaque fois qu'il pointe sa tête hideuse. Cela inclut de lutter contre la haine qui se répand comme une traînée de poudre sur Internet », a-t-il fait valoir.
À cette fin, l'ONU travaille avec les gouvernements, les régulateurs, les entreprises technologiques et les médias « pour mettre en place des garde-fous et les faire respecter ».
Bienveillance et solidarité
Parmi les autres politiques déjà lancées, il a cité une stratégie et un plan d'action contre le discours de haine et le rapport Our Common Agenda, qui décrit un cadre pour un « avenir numérique » plus inclusif et plus sûr pour tous.
Le Secrétaire général a exprimé sa gratitude aux chefs religieux du monde entier qui se sont unis pour promouvoir le dialogue et l'harmonie interconfessionnelle.
Il a décrit la déclaration de 2019 sur la « Fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble " - co-écrite par Sa Sainteté le Pape François et Son Eminence le Grand Imam d'Al-Azhar Cheikh Ahmed El Tayeb - comme « un modèle de compassion et de solidarité humaine ».
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Histoire
30 juillet 2023
Climate and Conflict Converge in “The Fire Brigade”
Ablaze at night in the Sahel, chased and beaten by nomads in flip-flops wielding fronds, opens David Alexander’s “The Fire Brigade.” The scene forces viewers to remember what planet they’re on, how quickly it can turn inhospitable, how alien it can seem. In the slow-motion shots, where the men appear as little more than silhouettes against a backdrop of smoldering brush, the fronds hit the flames, shooting sparks and embers into the air. The sequences have a strange beauty, even though they’re depicting the burning world.
The brigade putting out the flames mostly comprises refugees from Mali who live in the Mbera camp, in Bassikounou, Mauritania. Droughts in the nineteen-seventies and eighties, and armed conflict in the nineties, caused thousands of Malians to flee their country. Ahmedou Ag Albohary, the leader of the fire brigade, was among them, and he says that his countrymen have been left with “the shock of exile.” Today, Ag Albohary is one of more than a hundred thousand refugees hosted by Mauritania.
Initially, there was a tension between the Malians, who had to clear acacias and other vegetation to build the camps, and their Mauritanian hosts. The Mauritanians mourned the clearing of the flora necessary for the camp, and accused the refugees of taking too much straw and wood, but Ag Albohary says that, once their hosts saw the Malians fighting brush fires, “they started considering us as their equals.” “In these parts of the world, where people live in extremely rough circumstances, they’re able to put aside these differences in the name of protecting their environment,” Alexander, a video producer with the United Nations Refugee Agency, told me. His first filming trip took place in October, two years ago, at the start of fire season.
Ahmed Brahim O. Tyeb, a brigade volunteer, says that he’s seen desertification and land degradation intensify in his lifetime, owing to climate change. The film, then, is a glimpse of our shared future. By the end of this decade, scientists and models predict that hurricanes and droughts will push people across borders and into refugee camps, many of which will be in areas made flammable by desertification. Millions will live as these men do: in makeshift settlements in foreign lands, fighting brush fires with nothing but branches.
Still, Alexander is not presenting a one-tone portrait of desolation. Life in the refugee camps continues, sometimes resembling normalcy, even under the aegis of disaster. The quotidian gestures of the refugees—pouring tea, dipping bread in oil, herding cattle—captured by Alexander, emit a dignity borne of resilience.
To replenish what was cut to make way for the camp, the Malians have begun nurseries for desert flora. The scenes showing greenery in the desert are hopeful, almost sentimentally so. As Alexander told me, the film is “not just about putting out fires but also about putting roots in the ground and making things grow.”
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Histoire
14 juillet 2023
Des jeunes mauritaniens découvrent le potentiel de leur terre
Avant, Aly Oumar Mohamed Sy n’aurait jamais imaginé vivre de l’agriculture. Le jeune homme de 24 ans, originaire de la région du Trarza en Mauritanie, assure: «Maintenant que j’ai appris comment prendre soin de la terre et la cultiver, je veux consacrer ma vie à l’agriculture». Cette évolution a eu lieu grâce à une initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui vise à donner aux jeunes la possibilité d’acquérir des compétences agricoles pratiques pour améliorer leurs perspectives professionnelles.
Les 15-35 ans représentent environ 40 pour cent de la population mauritanienne. Parmi ces jeunes, on compte presque la même proportion de personnes au chômage, ne faisant pas d’études ou ne suivant pas de formation. Le projet de la FAO s’intitule «Renforcer la résilience dans la région du Sahel par la création d’emplois pour les jeunes». Il vise à développer les compétences des jeunes et à pallier le manque de débouchés professionnels, ainsi que les mauvaises conditions de travail, qui plongent de nombreuses personnes dans un cercle vicieux lié à la pauvreté.
Le projet, qui bénéficie de financements du Ministère allemand de l’alimentation et de l’agriculture, compte parmi ses objectifs principaux la fourniture d’un enseignement pratique et théorique sur la culture du riz et de légumes. Les jeunes ont également appris à créer des groupes et des coopératives afin de pouvoir participer à des programmes d’accès aux terres et développer leurs propres entreprises.
«Nos formateurs et nos coachs nous apprennent de nouvelles techniques mais aussi des techniques traditionnelles, qui viennent de nos ancêtres», explique Aly Oumar Mohamed Sy. Des jeunes comme lui sont sans aucun doute les mieux placés pour rajeunir le secteur agricole et permettre de produire, distribuer et consommer les denrées alimentaires de manière plus durable.
Les jeunes acquièrent plus facilement les connaissances et les compétences nécessaires pour innover. Ils sont également plus enclins à utiliser de nouvelles technologies et être les fers de lance de la transformation numérique.
Ces initiatives ont déjà permis d’obtenir de nombreux résultats positifs: meilleure connaissance des pratiques agricoles et écologiques chez les jeunes, plus forte attractivité du secteur agricole auprès des jeunes, augmentation des débouchés professionnels, renforcement du partage de connaissances entre les générations et augmentation du nombre de jeunes ayant la possibilité de travailler dans leur district d’origine.
«La plupart d’entre nous n’avaient qu’une vision consumériste de l’agriculture mais tout a changé! Après avoir participé à cette activité, nous sommes conscients des formidables possibilités sur le plan économique et nous sommes bien plus confiants en l’avenir», déclare Asta Mamadou Anne, une jeune femme de 25 ans originaire de Rosso.
Avec l’aide de la FAO, de nombreux jeunes mauritaniens sont désormais capables d’utiliser leurs compétences pour devenir financièrement indépendants.
Améliorer les perspectives professionnelles des jeunes est essentiel pour lutter contre la pauvreté intergénérationnelle et renforcer l’inclusion sociale des jeunes mauritaniens. Cela permet également aux jeunes de découvrir le potentiel de leur terre.
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Histoire
12 juillet 2023
Zeinabou Maata, a Muslim from Mauritania, is one of 50 women serving on the frontlines of preventing the spread of violent extremism in her country, with UN support.
“Our religion is a true, honest religion that treats women with justice and fairness,” she said, leaning forward for emphasis.
She knows of what she speaks. She is the daughter of Baba Ould Maata, a highly respected Mauritanian scholar.
Inspired by her father, Ms. Maata has embarked on her own journey of studying the Quran and other traditional texts from a young age, graduating from Mauritania’s largest Islamic institution and studying Islamic law at the post-graduate level.
Brought up in an Islamic household, Ms. Maata believes it is her responsibility and duty to give back to her community.
Community outreach
Known as the Mourchidates, religiously trained women like Ms. Maata are educating their communities on the risks of violent extremism.
Established in 2021 with the support of the UN Office on Drugs and Crime (UNODC), the Mauritanian Ministry of Islamic Affairs, and the Association of Women Heads of Household, the Mourchidates network works to combat violent extremism in various settings, including prisons, in Mauritania.
Mauritania belongs to the Sahel region in Africa, an area which has faced “an expansion of terrorism and extremist movements”, Ms. Maata said.
Starting in 2005, Islamic terrorists have carried out several attacks across the country, much to the dismay of devout Muslims and proud Mauritanians, she said.
Countering messages of hate
“We Mauritanians are tolerant and understanding of others, and we accept and welcome people from other religions,” she said. “These attacks were contrary to both Mauritanian culture and Islamic sharia.”
When asked how best to fight back against rhetoric that uses and distorts Islam, she said the answer is simple: “the Quran”.
Chosen specifically for their expertise on Islam, the women focus on using Islamic arguments to counter messages of hate and violence.
“We clarify verses from the Quran and explain the hadith [a collection of sayings from the Prophet Muhammad], both of which urge peace and civil and community security,” she said. “We point out the seven concepts that are used in extremist discourse, such as jihad, and use Islamic arguments that show the correct intention of these verses, which combats extremist ideologies.”
The Mourchidates determine where and which groups are at risk of falling prey to extremist arguments. They then use their network to facilitate dialogues at prisons, mosques, schools, markets, or even homes.
Extreme prison sentences birth extremist ideas
“Once, we Mourchidates visited a prison, the first time something like this had been allowed in Mauritania,” she said.
Inside, they discovered that one of the female prisoners had been a powerful leader within the Salafist Group, a conservative Islamic movement that follows the practices of early generations of Muslims.
“Extreme sentences often generate extremist ideas in prisons,” she relates. “We are proud that we were able to persuade her with religious arguments that Islam is a righteous and tolerant religion.”
Eventually, the prisoner announced her withdrawal from these extremist ideas and promised to get involved in activities that serve Mauritania’s security and civil peace, Ms. Maata said, adding that the woman had agreed to participate in a dialogue between religious scholars and former Salafists, sponsored by the Mauritanian Government.
Early warning systems
In 2022, Mourchidate assistance reached more than 10,000 people. In Nouakchott, the Mourchidates supported the wives, sisters, and mothers of detainees, helping them to abandon violent, extremist ideas.
In Ould Yengé, near the borders with Mali and Senegal, the Mourchidates have contributed to an early warning system by alerting law enforcement forces of suspicious cases.
Meanwhile, in Adel Bagrou, a city bordering Mali, the Mourchidates network provided support to young victims of terrorism who had found refuge in Mauritania, facilitating their integration into everyday life in their new country.
Mauritania has not experienced a single terrorist attack since 2011, thanks in part to the efforts of people like Zeinabou and the network, according to UNODC.
“Women are capable of achieving anything they set their mind to,” Ms. Maata said. “They have the gift of being persuasive, tipping the scales in their favour, and they should use this ability to help serve their countries.”
Learn more about UNODC’s Sahel gender initiatives here.
UN Counter-Terrorism Week is being held at UN Headquarters in New York from 19 to 23 June. Learn more here.
Cet article est paru pour la première fois dans ONU Info.
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Histoire
11 avril 2023
Journée Mondiale de la Santé et 75ème anniversaire de l'OMS sous le thème "SANTÉ POUR TOUS".
Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé et du 75ème anniversaire de l'OMS, la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies en Mauritanie Mme Lila Pieters Yahya et la Représentante Résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé en Mauritanie, Dr Ndiaye Faty Charlotte, ont été reçues en audience par le Président de la République Islamique de Mauritanie son Excellence M. Mohamed Cheikh El Ghazouani ce 06 avril 2023. Cette rencontre fut l’opportunité de rappeler les réussites de la Mauritanie et les défis à relever pour promouvoir la santé et servir les plus vulnérables. Les hôtes de son Excellence ont salué sa vision, et sa considération de la santé comme un droit fondamental pour chaque individu, traduite par la priorité accordée à la Couverture Santé Universelle.
Lors de cette entrevue son Excellence, le Président de la République a reçu des mains de la Représentante Résidente de l’OMS en Mauritanie, une distinction honorifique pour son leadership, sa coordination, et son engagement dans la lutte contre la COVID19.
Cette distinction salue également la qualité de la coopération et la place que tient la République Islamique de Mauritanie au sein du Système des Nations Unies.
La Coordinatrice du Système des Nations Unies en Mauritanie Mme Lila Pieters Yahya a, pour sa part, dans une déclaration à l’issue de l’audience indiqué : « (…), nous sommes ravis aujourd’hui d’avoir eu l’opportunité de rencontrer Son Excellence le Président de la République Islamique de Mauritanie et ce fut un grand honneur, pour moi-même, d’accompagner ma collègue de l’OMS pour remettre ce prix à Son Excellence le Président pour son leadership et pour tout ce qu’il a fait pour le peuple mauritanien. …».
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Histoire
10 avril 2023
EN MAURITANIE, DSRSG BIHA RÉAFFIRME LE SOUTIEN DES NATIONS UNIES AUX EFFORTS DE LA MAURITANIE POUR CONSOLIDER LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT
La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et Cheffe par intérim du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mme Giovanie BIHA, a achevé aujourd’hui une visite de travail de trois jours à la République Islamique de Mauritanie.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de l’UNOWAS et de son engagement pour un partenariat renforcé avec la Mauritanie et les pays de la sous-région.
Au cours de sa visite, la Représentante spéciale adjointe a été reçue en audience par Son Excellence M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie. Elle a également eu des entretiens avec Salem Ould Merzoug, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l'extérieur ; M. Hanena Ould Sidi, ministre de la Défense nationale ; Mme Saviya Mint N’Tehah, ministre de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille ; M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et avec M. Ousmane Mamoudou Kane, ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs. Mme Biha a aussi rencontré M. Amadou Moussa Diallo, Président de la CENI Dah Ould Abdel jelil, ainsi que l’organisation de la société civile, l’initiative des femmes Mourchidâtes.
Le partenariat entre la Mauritanie et les Nations Unies, la situation nationale et régionale, notamment les prochaines élections législatives, locales et municipales, et le soutien au G5 Sahel pour faire progresser la paix et le développement au Sahel, étaient parmi les sujets abordés durant les différentes rencontres. A tous ses interlocuteurs, Mme Biha a salué le rôle prépondérant de la Mauritanie dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, et a réitéré le soutien des Nations Unies à la présidence mauritanienne du G5 Sahel.
La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et Cheffe par intérim de l’UNOWAS a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir les efforts inlassables de la Mauritanie pour renforcer la paix et le développement.
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Communiqué de presse
07 août 2023
"Lumière sur le Maghreb", un concours de photographie organisé par le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb du 1er août au 15 septembre 2023
[Rabat, le 1er août 2023] – Profitant de l’été et d’une période où beaucoup de personnes découvrent ou redécouvrent la région, le Bureau de l’UNESCO Maghreb lance aujourd’hui le coup d’envoi de son concours de photographie intitulé « Lumière sur le Maghreb », qui aura lieu du 1er août au 15 septembre 2023.
Ce concours vise à célébrer et préserver la richesse culturelle et naturelle du Maghreb, une région qui regorge de trésors uniques et diversifiés.
De l'Algérie à la Libye, du Maroc à la Mauritanie et à la Tunisie, cette terre d'héritage offre une richesse culturelle et naturelle exceptionnelle, représentant un patrimoine porteur de mémoires et de récits à immortaliser à travers la photographie.
Le concours est ouvert à tous, photographes amateurs ou confirmés. Les participant/es devront soumettre une à trois photographies qui mettent en valeur la diversité de l’héritage culturel et naturel du Maghreb en couvrant une des catégories suivantes, qui sont liées au mandat de l’UNESCO :
Sites du patrimoine mondial de l’UNESCO
Eléments du patrimoine immatériel de l’UNESCO
Réserves de biosphère de l’UNESCO
Villes créatives de l’UNESCO
Villes apprenantes de l’UNESCO
Géoparcs de l’UNESCO
Pour accéder à la liste intégrale des catégories de chacun des cinq pays, veuillez utiliser ce code QR :
Prix et distinctions
20 photographies retenues par le Comité de sélection du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb feront l’objet 'de publications sur les réseaux sociaux. Les trois photos ayant obtenu le plus d'interactions (likes, partages et commentaires) seront déclarées finalistes. Elles feront également objet d’une exposition.
Ces trois finalistes recevront une attestation de distinction de l’UNESCO. Ils feront également l'objet des publications sur les réseaux sociaux officiels du Bureau ainsi qu’un article sur le site web de l'UNESCO pour présenter leurs photos et leurs légendes.
Le lauréat ou la lauréate, sélectionné/e par le Comité de sélection, sera récompensé/e d'un séjour de weekend pour deux personnes dans la région de son choix de son pays d'origine, tous frais payés.
Pour participer au concours, renseignez le formulaire d’inscription suivant : https://forms.office.com/e/rn7H968peJ
Les informations sur la soumission, les critères d’éligibilité et les conditions de participation sont disponibles sur le règlement du concours.
Pour toute information sur le concours :
https://www.unesco.org/fr/articles/lumiere-sur-le-maghreb-un-concours-de-photographie-organise-par-unesco-pour-le-maghreb
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Communiqué de presse
09 décembre 2022
Message du Secrétaire Général des Nations Unies à l'occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime
Message du Secrétaire général de l'ONU, 2022
La journée d’aujourd’hui est une journée de commémoration et d’hommage aux victimes et aux personnes survivantes des génocides à travers le monde. Nous devons saisir cette occasion, aujourd’hui, pour revenir sur notre échec collectif à prévenir ce crime dans le passé et pour faire mieux désormais.
Plus de 70 ans après l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, la menace de génocide reste présente dans de nombreux endroits du monde. La discrimination et les discours de haine, signes avant-coureurs du génocide, se répandent partout.
Nous devons faire plus pour mobiliser une plus grande volonté politique et une plus grande détermination afin de lutter contre ces tendances dangereuses. Nous devons faire plus pour respecter notre engagement à libérer l’humanité du fléau du génocide.
J’ai visité récemment le musée du génocide Tuol Sleng, à Phnom Penh, au Cambodge, où j’ai eu le privilège de rencontrer des personnes survivantes d’atrocités criminelles.
Leurs témoignages émouvants ont rappelé avec force les souffrances individuelles, la douleur et l’horreur des génocides et des atrocités criminelles.
Je demande à chaque État Membre de prendre des mesures concrètes pour protéger les populations à risque, notamment les minorités, et pour lutter contre la discrimination et la persécution.
C’est aux États qu’incombe la responsabilité première de prévenir le génocide, mais les chefs religieux et les responsables locaux, la société civile, le secteur privé et les médias – y compris les médias sociaux – jouent un rôle essentiel.
En cette Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime, j’exhorte toutes les parties prenantes à utiliser tous les moyens à leur disposition pour prévenir ce crime et y mettre fin.
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Communiqué de presse
09 décembre 2022
Nomination de Mme Lila Pieters Yahia au poste de Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en Mauritanie
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a nommé Lila Pieters Yahia, du Canada, au poste de Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Mauritanie, avec l'approbation du gouvernement du pays hôte. Mme Pieters Yahia a pris ses fonctions le 7 novembre.
Mme Pieters Yahia a consacré plus de 20 ans de sa carrière au service public. Avant sa nomination au poste de Coordonnatrice résidente des Nations Unies en Mauritanie, elle a occupé le poste de Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim en Arménie, en Guinée équatoriale et en Tunisie. En collaboration avec les équipes de l'ONU, elle a piloté le travail mené par l’Organisation à l’appui de l’action des gouvernements et d’autres partenaires dans le cadre de la riposte face à la pandémie de COVID-19, de la réponse aux crises alimentaire, énergétique et financière, de la mise en œuvre du Programme 2030 de l'ONU et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine et de la réponse aux crises humanitaires. Mme Pieters Yahia a également coordonné le déploiement de la réforme de l’ONU ainsi que le travail d’élaboration et de gestion de la nouvelle génération de Plans-cadres de coopération des Nations Unies.
Elle possède une vaste expérience de la création de partenariats, notamment avec les institutions financières internationales, les entreprises du secteur privé, les acteurs de la société civile, les femmes et les jeunes. Mme Pieters Yahia accompagne par ailleurs les autorités des pays qu’elle sert dans les programmes de réforme économique qu’elles conduisent pour répondre aux besoins de développement nationaux, notamment en vue de la réalisation des ODD, mettre en œuvre des réformes institutionnelles dans l'administration publique, le secteur de la sécurité et au niveau de la politique budgétaire, monétaire et financière, et dégager la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour financer l’augmentation de dépenses prioritaires en matière de droits de l'homme et de genre, d'action climatique, d'emplois verts, d'éducation, de santé, de protection sociale, d'agriculture et de sécurité alimentaire.
Avant de rejoindre, en 2020, le Secrétariat des Nations Unies, Lila Pieters Yahia a occupé de nombreux postes à l'UNICEF en Afrique, en Europe et en Asie, dont celui de Représentante de pays en Tunisie. Dans ce cadre, elle a fait en sorte que le dialogue politique soit axé sur le programme de développement et la réalisation des droits de chaque enfant. Elle a également travaillé avec les gouvernements sur leur programme de réformes, notamment en matière de finances publiques et de renforcement des systèmes nationaux en vue de les aider à fournir des services de qualité aux femmes, aux enfants et aux jeunes. Elle a par ailleurs démontré sa capacité de gestion et son aptitude à innover et à prendre en charge des équipes multiculturelles et pluridisciplinaires.
Mme Pieters Yahia a obtenu son master en économie à la London School of Economics, à Londres, au Royaume-Uni.
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Communiqué de presse
24 mars 2022
L’OIM et la FAO engagées dans un partenariat visant à améliorer la gestion des conflits et la résilience agro-pastorale à la frontière mauritano-malienne
Selon une étude réalisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en 2019 dans le sud et le sud-est de la Mauritanie, plus de trois transhumants sur quatre sont confrontés à un ou plusieurs défis, dont les défis environnementaux tels que la sécheresse, les feux de brousse et la dégradation des ressources. L’étude a également mis en évidence que les couloirs de transhumance habituels ont été fortement perturbés s’ils n’ont disparu de certains endroits.
« Ces défis peuvent se transformer en moteur de conflit du fait d’une éventuelle compétition pour l’accès aux ressources naturelles déjà limitées », déclare Boubacar Seybou, Chef de Mission de l’OIM en Mauritanie. « Il est urgent de mieux prévenir ces conflits potentiels à travers le suivi et l’analyse des mouvements des transhumants et l’amélioration de l’accès équitable aux ressources naturelles dans les régions transfrontalières dans la perspective d’atténuer les conflits ».
Grâce à ce projet transfrontalier entre la Mauritanie et le Mali financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation des Nation Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) se sont associées pour renforcer la résilience et les échanges entre les communautés situées le long du corridor de transhumance entre les deux pays.
Le projet vise le renforcement des structures communautaires de gestion des conflits agro-pastoraux par les populations transfrontalières et une meilleure gestion des ressources naturelles à travers la diversification des moyens d’existence.
Lors d’un atelier de lancement officiel des travaux du Comité de Pilotage du PBF en Mauritanie, marquant le lancement du projet transfrontalier mauritano-malien, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs a salué cette initiative conjointe OIM-FAO, unissant la Mauritanie et le Mali en présence du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies en Mauritanie et de son homologue du Mali, représenté par le Chef de Mission de l’OIM du même pays.
« Les Nations Unies, tant en Mauritanie qu’au Mali, attendent beaucoup de ce projet qui servira, comme pour d’autres du même genre financés par le Fonds de Consolidation de la Paix, d’incubateur pour développer de nouvelles initiatives de plus grande envergure dans toute la région ouest-africaine », déclare Pascal Reyntjens, Chef de Mission de l’OIM au Mali.
Les activités du projet comprennent la création, le renforcement des capacités et la mise en réseau d’un minimum de 24 comités villageois dédiés à la prévention et à la gestion des conflits, placés autour de 6 postes frontaliers, à raison de 3 postes par pays, situés de part et d’autre de la frontière et le long des couloirs de transhumance (6 couloirs par pays). Ces comités villageois doivent être inclusifs et favoriser la participation de représentants d’organisations de jeunes et de femmes. Ces outils contribuent ainsi à la construction d’infrastructures communautaires de paix en soutien au renforcement de la cohésion sociale et de la coexistence pacifique au niveau communautaire.
Elles incluent également la mise en place de 80 clubs d’écoute communautaire type DIMITRA, qui constituent des espaces stimulant la mobilisation, le dialogue, le partage d’expériences, la collaboration et surtout l’action entre acteurs et actrices du développement en vue de promouvoir l’égalité hommes-femmes dans l’accès aux ressources, aux biens et à la prise de décision. Ces clubs seront mis en relation avec les comités villageois.
Une fois que toutes ces structures sont mises en place, des ateliers transfrontaliers réunissant les communautés frontalières et les autorités des deux pays seront organisés et aboutiront à la rédaction d’un cadre de coopération transfrontalier. Cette action pilote qui est directement liée à la priorité 6 de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel sur la coopération transfrontalière contribue ainsi à la mise en place de mécanisme intercommunautaire inclusif de dialogue sur les questions transfrontalières. Afin de permettre la diversification des moyens d’existence, des Planifications Communautaires Participatives (PCP) identifieront les activités prioritaires qui seront mises en œuvre dans le cadre du projet.
Dans chaque pays, 900 personnes bénéficieront directement des actions conjointes OIM-FAO dans le cadre du projet, notamment les autorités locales, les membres du G5 Sahel, les comités villageois et les clubs DIMITRA, tandis que 10.000 personnes issues des populations agricoles et transhumantes en bénéficieront indirectement.
Contacts supplémentaires :
Momme Ducros de l'OIM Mauritanie - mducros@iom.int, +222 28 88 89 44;
Moussa Mohamed Maouloud de la FAO Mauritanie - moussa.mohamedmaouloud@fao.org, +222 28 88 19 70.
Moussa Mohamed Maouloud de la FAO Mauritanie - moussa.mohamedmaouloud@fao.org, +222 28 88 19 70.
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Communiqué de presse
23 février 2022
Retraite annuelle pour la conception du Rapport Annuel Stratégique du PBF
Cette retraite de deux jours rassemblera toutes les parties prenantes aux projets financés depuis 2020 par le PBF et visant à appuyer la mise en oeuvre des priorités nationales de consolidation de la paix en Mauritanie.
Cette retraite a pour objectif de réaliser une évaluation à mi-parcours des résultats des projets financés par le PBF et de renforcer la compréhension commune des objectifs et priorités du PBF en Mauritanie.
Le Fonds de l’ONU pour la Consolidation de la Paix est l’instrument financier utilisé pour maintenir la paix dans les pays ou les situations où un conflit violent risque d'éclater ou sévit déjà. De 2006 à 2017, il a alloué 772 millions de dollars à 41 pays bénéficiaires. Depuis 2020, la Mauritanie fait partie des pays éligibles aux financements du PBF. Quatre projets ont déjà été financés :
Consolidation de la paix à travers l'engagement des femmes et de la jeunesse et le renforcement des capacités des communautés dans la région frontalière du Hodh Chargui (OIM-UNHCR) ;
Consolidation de la paix à travers le renforcement de la cohésion sociale et l'amélioration de l'accès équitable aux ressources naturelles dans les zones frontalières du Guidimakha (PAM-FAO) ;
Renforcement du leadership des femmes dans la prévention et lutte contre l'extrémisme violent, à travers la participation à la justice pénale, la promotion de la cohésion sociale et de l'identité culturelle (ONUDC-UNESCO) ;
Gestion des conflits et renforcement de la résilience agro-pastorale à la frontière Mauritano-Malienne (OIM-FAO) en Mauritanie et au Mali.
Deux projets sont financés en 2022 :
Consolidation de la “paix verte” en Mauritanie : appui à la coexistence pacifique entre les jeunes hommes et femmes réfugiées et des communautés d’accueil dans la région du Hodh Chargui, en Mauritanie (PNUD-UNHCR)
Prévention de l’extrémisme violent à travers l’autonomisation des jeunes en conflit avec la loi et le renforcement de l’accès aux droits et à la justice (ONUDC-BIT)
Du 23 au 24 février 2022, ce moment d’échange et de rencontre réunit des représentants des agences des Nations Unies, des ministères de tutelle et sectoriels, des partenaires de mise en oeuvre des projets et partenaires au développement national et acteurs régionaux (G5 Sahel, Grande Muraille Verte, etc.) mais aussi des représentants de la société civile, avec un focus sur les priorités des jeunes et des femmes au sein des projets.
Les participants échangeront lors de séances de présentation et d’ateliers de travail pour identifier et partager les bonnes pratiques et solutions novatrices et contribuer à une compréhension commune de la consolidation de la paix, en lien avec les nouveaux développements au niveau national et dans la région du Sahel.
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