Cumba, du travail de rue aux bancs de l’école

Il y a quelques mois, nous avions fait la connaissance de Cumba, 5 ans, qui vendait de la menthe dans la rue pour aider sa maman, Hapsatou,  à subvenir aux besoins de sa famille.

Après avoir été accompagnée par l’ONG COAN, partenaire de mise en œuvre d’UNICEF, elle a finalement pu arrêter son activité et intégrer l’école fondamentale pour le plus grand bonheur de sa maman Hapsatou : « J’ai toujours voulu que mes enfants aillent à l’école mais j’élève seule mes huit enfants alors je n’avais pas le choix. Grâce à Dieu nous avons reçu l’aide de COAN et d’UNICEF et à présent Cumba peut aller à l’école comme les autres enfants de son âge. Je suis très fière d’elle. »

Le travail des enfants est un vrai problème en Mauritanie qui touche particulièrement les enfants qui font face à une grande pauvreté et les enfants en dehors du système scolaire. Comme Cumba, plus d’un tiers des enfants travailleurs sont des filles. Cheikhou Wane (photos ci-dessous), chargé de protection de l’enfance témoigne : « Lorsque nous avons identifié Cumba, elle vendait des sachets de menthe à 5 ouguiyas et passait le plus clair de son temps dehors. La place d’un enfant est à l’école, pas dans la rue où ils sont exposés à plusieurs formes de violences. »

Grâce au projet de Renforcement du système de protection de l’enfance financé par le programme conjoint UNFPA – UNICEF, les familles les plus vulnérables des communes de Nema, Nbeiket Lahwach et Ferenni bénéficient d’un accompagnement et les enfants déscolarisés peuvent ainsi retrouver le chemin de l’école.

#PourChaqueEnfant, le droit à l’éducation